chignane

J'ai repris ces photos plongée dans le noir, tu offres la blancheur de tes fesses comme soleil dans la chambre.

Hier, tu étais là et tu es toujours là à rayonner dans ton corps où l'enfance a prolongé ses feux.

Nous vivons hors de ce monde une histoire de ce monde.

J'ai encore sous l'aplat de la main le grain de ta peau. Il me semble encore jaillir d'entre mes doigts tes mamelons et ton ventre est toujours sur ma bouche à m'éveiller aux beautés de ce monde.

Tu es à moi, je suis à toi?

Je connais les particules de ton corps. Je peux les yeux fermer dessiner la géographie de ton corps.

Tes épaules sont mon sextant. Tes aisselles l'odeur que je cherche.

Je t'ai invité ce soir à être à l'écoute de ce blog.

Il se peut que tu décides à venir à nouveau ici.

Tu seras reine et nue et je plongerai dans la source séminale de ton sexe.

C'est une façon à moi de t'aimer et de publier ses photos qui sont toi, qui montre ton corps et ton âme et cache ton visage.

A toi et à ceux qui veulent lire notre folie de vivre.

Bien sûr, il n'y aura que toi et moi. Tu porteras ta robe bleue où s'affirment tes formes. Tu auras l'appréhension de tout et la joie d'être avec moi, à moi.

C'était comme la dernière fois où tu étais soumise, où ses mains partout sur ton corps, te rendait à la beauté originelle.

Je mettrai comme un rite un châle sur tes épaules nues.

Je jouirai des regards concupiscents qui accueilleront ton apparition dans la pièce où il n'y aura que des inconnus pour toi.

Tu t'exécuteras docile à tous les fantasmes de ces libertins nés pour la vie.

Pourquoi raconter ce que nous allons vivre.

Un jour de folie, dans la folie de ton consentement, j'apposerai une marque sur ta fesse blanche et là tu seras à moi définitivement.

Mais, avant, que d'initiation, il nous faudra vivre, pour parvenir au plus haut sommet du don de soi, entre souffrance et extase.

Qu'ils comprennent, qu'importe. Qu'ils jugent, cela est dérisoire !

Seule compte notre radieuse complicité.

Tu es nue

au milieu de la salle de bains

J'ai posé un châle sur tes épaules

Tes fesses blanches sont comme un soleil

              dans la pièce

Tu es le désir

et je suis ton vassal

à toi et au désir